Kindia : 14 011 candidats affrontent les premières épreuves du Certificat d’Études Élémentaires

Les épreuves des examens nationaux ont officiellement démarré ce jeudi 12 juin à travers toute la Guinée. À Kindia, ils sont 14 011 candidats, dont 6 763 filles, répartis dans 54 centres d’examen, à se présenter pour le Certificat d’Études Élémentaires (CEE), communément appelé entrée en 7e année.
La cérémonie de lancement officiel des épreuves s’est tenue au collège de Friguiagbè, une sous-préfecture située à une dizaine de kilomètres de la ville de Kindia. Un choix symbolique qui vise à décentraliser l’organisation et rapprocher les évaluations des élèves en milieu rural.
Pour superviser le bon déroulement des épreuves, Jean-Paul Kotembadouno, membre de la Commission nationale de coordination des examens, a été mandaté par le ministère de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation. Dans son discours, il a transmis les consignes claires du ministre : responsabilité et sérénité.
« Le premier mot, c’est la responsabilité. Tous les acteurs impliqués doivent faire preuve d’intégrité. Ceux qui encadrent ne doivent en aucun cas être des complices de la fraude », a-t-il martelé.
Le second message est un appel à des examens sans tensions :
« L’examen ne doit pas être une arène de conflictualité, mais un moment de vérification des acquis de l’année scolaire. Il faut respecter chaque acteur dans son rôle, sans présomption de défiance », a-t-il insisté.
Prenant la parole à son tour, Madame Arabé Condé, directrice préfectorale de l’éducation de Kindia, a détaillé les statistiques de cette session :
« Nous avons cette année 14 011 candidats dont 6 763 filles, répartis dans 54 centres, comprenant 10 centres francophones et 44 centres d’enseignement général. Toutes les dispositions sont prises pour un déroulement paisible des examens. »
Elle a également mis l’accent sur le rôle crucial de cet examen dans le parcours scolaire des enfants :
« C’est une étape déterminante : le passage du primaire au secondaire. Il faut permettre aux enfants de composer dans un climat serein, sans pression, ni tricherie. »
La cérémonie a connu une forte mobilisation des autorités locales : le gouverneur de la région, le préfet de Kindia, l’inspecteur régional de l’éducation, le coordinateur national des examens, ainsi que plusieurs autres personnalités administratives et éducatives ont répondu présents.

Toupsib, depuis Kindia