Lancé le 15 avril dernier, le PN-RAVEC se poursuit sur le toute l’étendue du territoire national malgré quelques difficultés signalées ça et là. A quelques semaines de la date butoir prévue le 31 mai 2025, nombreux sont des guinéens qui ont encore du mal à se faire recenser. Conscientes cet état de fait lié aux problèmes techniques qui impactent le déroulement normal du processus, les autorités de la transition envisagent déjà une probable prorogation du délai du recensement biométrique. L’annonce a été faite ce jeudi 22 mai par le Ministre secrétaire général de la présidence de la République, Général Amara Camara lors d’une rencontre avec la presse.
«…C’est de rappeler d’abord aux uns et aux autres que nous ne sommes pas encore aux 30 mai donc il n’est pas question que les gens se bousculent aux points de recensement, il y a d’abord assez de temps. Le PN-RAVEC, c’est pas un processus qui s’arrête au 31 mai. C’est un processus permanent puisqu’il s’agit d’élaborer un fichier d’État civil. Vous comprendrez que ça concerne actuellement que les personnes de 10 ans et plus, mais l’année prochaine on aura encore des gens de 10 ans, on aura après l’année suivante, etc. Donc c’est quelque chose de permanent», souligne Général Amara Camara avant d’annoncer un probable prorogation du délai fixé pour la fin du recensement biométrique.
«Cet exercice-là, si l’indemnité est nécessaire, ce n’est pas exclu que l’administration du territoire décide de prolonger le délai pour faire en sorte que le maximum des guinéens, si c’est pas la totalité, puissent être dans les bases de données. Donc c’est quelque chose qui est important. Mais déjà encourageons les uns et les autres à aller se faire enrôler dans le délai imparti. Si c’est prolongé, c’est tant mieux. Les retardataires pourront continuer, mais il ne faut pas que les gens restent à la maison avec l’idée que ça va être prolongé. Allons activement, rapidement, maintenant, nous faire enrôler. Donc c’est important. Il faut que les gens se mobilisent et que la mobilisation continue. Il y a des retards par endroits, mais on peut les résorber. On peut rallonger le délai, on peut rallonger pour donner la chance à chacun d’être là», précise t-il
Ibrahima Camara