Dans la nuit du mardi au mercredi 15 mai 2025, un train appartenant à la société RUSAL, en partance pour Fria, a déraillé aux environs de 2 heures du matin provoquant un accident qui n’a heureusement causé aucune perte en vies humaines, a toutefois engendré d’importants dégâts matériels, notamment la destruction des biens des gens. Très tôt ce mercredi matin, le président de la délégation spéciale de Ratoma en compagnie de ses conseillers s’est rendu sur le lieu pour constaté le fait. Interrogé par notre reporter, Ahmed Sekou Traoré a exprimé son profond regret.
«Il faut remercier le bon Dieu parce qu’il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Il n’y a eu qu’un blessé que nous avons ici, juste à côté, qui a été touché par un gros morceau de cailloux qui lui a blessé. Mais au-delà de ça, on n’a qu’une perte au niveau matériel. Mais il est important, très sincèrement, de faire une très large campagne de sensibilisation autour des rails par les occupants afin qu’ils puissent quitter. Parce qu’imaginez que si cela s’était fait en plein jour ça aurait été très catastrophique. Mais puisque ça s’est fait tard la nuit, à 2 heures du matin, les gens étaient déjà couchés, les citoyens étaient au lit. Voilà ce qui a pu vraiment nous sauver», a-t-il indiqué tout en déplorant l’occupation anarchique des longs des rails.
«Vous avez l’occupation anarchique du long des rails est bien réelle. Nous sommes là-dessus tout le temps pour sensibiliser les citoyens de quitter sur les rails mais comprenez que les citoyens sont actuellement très difficiles à comprendre, très difficiles à être enseignés, malgré ce fait. Quand le fait arrive tout de suite, chacun fait entendre qu’il a compris, que ça lui fait mal, qu’il est sympathique. Mais après 2-3 jours, vous leur parlez, c’est vraiment difficile. On est obligé parfois d’être dur avec eux, même si nous ne voulons pas. Vous avez constaté les cabarets qui ont été détruits et si les gens étaient dedans on aura fait quoi ? Catastrophe c’est pourquoi nous avons tout fait pour que les gens quittent sur les rails mais c’est vraiment impossible. Ils n’écoutent pas, ils n’adhèrent pas tous, mais on est obligé d’avoir vraiment leur adhésion et leur participation. Parce que c’est pour notre communauté, c’est pour la vie de nos citoyens la vie est trop chère pour ça», a déploré le président de la délégation spéciale de Ratoma
Ibrahima Camara