Lors de la 4ème édition du salon de l’entrepreneuriat féminin ce vendredi, 09 mai 2025, l’Associée, Directrice commerciale chargée de la communication et des relations extérieures à AGB2AG a animé un panel porté sur le thème “Programme SIMANDOU 2040, quel levier et opportunités pour la femme guinéenne?”. Dans son exposé, Mme Kanté, Kadiatou Doumbouya a mis l’accent sur la nécessité pour la femme guinéenne de participer activement à ce méga-projet. Pour cela, elle a exhorté la junte féminine à se remettre en cause en se formant pour pouvoir tirer profit de ce gigantesque programme, devenu incontournable dans le processus de développement de la Guinée.
«Parlant de ce projet d’abord, programme 2040, il faut commencer à préparer les mentalités dès maintenant, surtout celles des femmes. Les femmes doivent être beaucoup plus présentes dans ce projet et pour y arriver, il faut commencer à faire la sensibilisation dès maintenant, à informer les femmes guinéennes. Elles doivent se préparer, se former pour vraiment ensemble, à côté des hommes, relever ce défi de 2040. Aujourd’hui, nous devons beaucoup plus mettre devant les compétences. Pas parce que je suis telle, je suis telle, je suis la fille de telle, je suis la femme de telle, mais parce que je m’impose par mes compétences. C’est un monde très cruel, ce monde d’aujourd’hui, où nous, femmes, jusque-là, nous sommes restées vraiment à l’écart. Et je pense que nous devons maintenant être les premières à réveiller les consciences des futures générations, c’est-à-dire nos filles, en général, les futures générations, pour dire que nous pouvons faire autant que les hommes, et nous nous préparons à ça, surtout pour ce méga-projet 2040», a indiqué Madame Kanté Kadiatou Doumbouya
Elle a invité les femmes à prendre leur destin en main. Pour elle, la souffrance de la junte féminine n’est pas une fatalité, elle découle de la non prise de responsabilité et du manque de courage d’aller vers un monde meilleur.
«Les femmes souffrent aujourd’hui, je ne dirais pas qu’elles souffrent. Elles ne souffrent pas parce qu’elles subissent une pression extérieure, elles souffrent parce qu’elles ne veulent pas prendre leur destin en main, oser et aller vers un monde meilleur. Et je pense que c’est cette conscientisation, c’est à ça qu’il faut vraiment se lancer. Et nous autres femmes, qui avons osé ou qui osons, nous réveillons celles qui dorment. Parce que vous ne pouvez pas imaginer la force d’une femme jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle veut se réveiller. Et là elle devient très puissante et elle pourra vraiment déplacer des montagnes», a-t-elle souligné
La Directrice commerciale chargée de la communication et des relations extérieures à AGB2AG a également profité pour remercier les autorités de la transition qui offrent la possibilité aux nouvelles générations de s’exprimer et de sortir ce qui est meilleur en elles.
«Si aujourd’hui des femmes peuvent se réunir, observer d’autres femmes pendant des mois ou des années et faire des distinctions, je pense qu’il y a déjà une très bonne avancée», a-t-il mentionné
Facinet Camara