Le 03 mai de chaque année, l’humanité célèbre la Journée Internationale de la Liberté de la Presse. Une occasion solennelle pour les journalistes de faire état de leurs conditions de travail et le respect de la liberté de la presse dans le monde. Pour l’édition 2025, un accent particulier est mis sur l’impact de l’intelligence artificielle sur les médias traditionnels à travers le thème: «Informer dans un monde complexe l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias». Lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce vendredi 02 mai 2025, le Directeur Général du quotidien national Horoya, Ibrahima Koné a rappelé quelques difficultés auxquelles les journalistes sont confrontés dans l’exercice de leur métier. Soulignant également certains comportements mal-saints dans la pratique du journalisme en Guinée.
«Aujourd’hui, les journalistes en souffrent davantage. Mais quand vous regardez un peu la liberté de la presse, on a vu tout dernièrement en 2024 des journalistes qui ne se sont pas compris avec les autorités guinéennes compte tenu des problèmes, des agitations de certains journalistes. Et sur ce, il y a des lois qui ont été appliquées, il y a des radios qui ont été fermées.
Il y a des journalistes qui se sont retrouvés beaucoup au chômage, quelque chose qui est déplorable. Mais il faut savoir aussi que dans tout corps, dans toute profession, il y a des règles qu’il faut respecter. Et quand on ne respecte pas ces règles, on est sanctionné.Quand vous ne respectez pas, on peut vous fermer. C’est regrettable que des centaines jeunes Guinéens se retrouvent au chômage», a regretté le DG de Horoya et PDG du JAO, ajoutant que la liberté de la presse est respectée à 80% en Guinée.
«Pour moi, cette liberté de la presse, je la met sur la question d’optimisme, et on est beaucoup optimistes. Et je dis qu’on est dans un pays qui est très évolué, et la liberté de la presse à 80% est beaucoup respectée dans notre pays, puisque les hommes de médias sont libres d’exercer leur travail, dans la paix et dans la quiétude. Cela veut dire que la liberté de la presse dans notre pays fait son petit bonhomme de chemin, et se porte très bien», déclare Ibrahima Koné avant d’inviter les hommes de médias à s’investir davantage dans la promotion de la paix et de l’unité nationale.
«Il faut apporter la paix et la quiétude. C’est un facteur indispensable pour tout développement», a lancé le Directeur général du quotidien national, journal Horoya
Ibrahima Camara