Après 29 jours de jeûne, les fidèles musulmans ont célébré ce dimanche, 30 mars 2025, la fête de l’Aïd El-Fitr marque la fin du mois de Ramadan. Dans le district de Damouya, sous-préfecture de Bangouya préfecture de Kindia c’est le 1er Imam Elhadj Ousmane Sylla qui a dirigé la grande prière.
Dans son sermon, il a rappelé l’importance du mois saint de Ramadan, la nécessité du vivre-ensemble dans la paix et la cohésion sociale, l’acceptation de son prochain, et surtout le comportement qu’il faut adopter apres ce mois Saint.
«Oui c’est vrai aujourd’hui après cette fête marquant la fin du Ramadan 2025 mais cela ne veut pas dire de reprendre les mauvais comportement non . Tout ce qui a été interdit aux fidèles pendant le ramadan et que tu ne faisais pas il faut toujours les abandonner et continuer à faire le bon comportement même après le ramadan. C’est très important, le ramadan c’est pour purifier tous nos péchés et nous conduire dans le paradis», souligne t-il avant d’insister sur la nécessité pour les guinéens de s’unir et de préserver la paix en vue d’un véritable décollage économique du pays.
«Nous sommes là aujourd’hui parce qu’il y a la paix dans le pays. Donc nous invitons tous les guinéens sans exception à promouvoir la paix, la quiétude sociale dans le pays. Les autorités qui sont avec nous de les accompagner dans la paix. Donc on doit être avec eux parce que sans eux notre sécurité ne sera jamais renforcée. Si vous voyez que nous tous nous sommes réunis à un seul lieu aujourd’hui c’est parce qu’il y a la paix. Alors nous les remercions et nous les félicitons pour les actes qu’ils sont en train de poser. Depuis leur arrivée à la tête du pays beaucoup de choses ont changé aujourd’hui et il continue à être», a-t-il lancé
Mohamed Camara un citoyen de Damouya, a exprimé toute sa satisfaction pour avoir accompli son devoir religieux en jeûnant le mois de ramadan. Il a également salué les efforts consentis par les autorités actuelle du pays tout en priant que Dieu les guide sur le bon chemin permettant aux guinéens de connaître enfin le bonheur.
Ibrahima Camara