Incendie de Dabondy: les victimes toujours sous le choc: “Nous vivons très difficilement” 

Dans la nuit de mercredi, 12 février 2025, un incendie s’est déclaré dans les ateliers de menuiserie de Dabondy-Bafond  dans la commune de Gbèssia causant plusieurs dégâts matériels. Une dizaine de jours après, les victimes sont toujours sous le choc. En tout c’est que le syndicat des travailleurs des ateliers a exprimé ce jeudi, 27 février lors d’un entretien accordé à notre rédaction. D’entrée de jeu, Aboubacar Coyah Camara est revenu sur le bilan global de l’incendie dressé à l’issue d’une enquête réalisée par une commission indépendante.
«Après l’incendie nous avons mis en place une commission d’enquête auprès des victimes pour connaître les pertes afin de les remonter aux autorités. Alors notre equipe a fait son travail  ́sur le terrain donc au total il y a eu 44 ateliers de 4 mètres qui ont été brûlés avec leurs contenus, 121 armoires de 4 battants, 200 lits de 4 places, 200 lits de 3 places y compris des tables et 200 chaises en bois, 380 planches, 70 paires de fauteuils 45 caisses à outils de travail 200 madriers appartient à 90 personne plus des apprentis voilà pour le moment le bilan de cet incendie», souligne t-il
Suite à cet incendie qui ravagé tout sur son passage, les sinistrés ont entamé plusieurs démarches auprès des autorités afin de leur venir en aide qui sont d’accord restées sans succès. C’est pourquoi Aboubacar Coyah Camara a réitéré leur appel au gouvernement de leur venir au secours.
«l’État ne nous a pas encore aidé mais il nous a dit d’attendre d’abord. Donc on attend parce que depuis cet incendie on a déposé des lettres dans plusieurs départements ministériels et le gouvernement mais on attend toujours. Nous demandons toujours le gouvernement de nous aider ici parce qu’il y a beaucoup de choses qui sont perdu ici qui appartenaient aux particuliers, qui étaient des commendes de meubles, des tables et les chaises  et le jour d’aujourd’hui nous vivons très difficilement nos appartient sont en chômage d’autres sont parti chez leurs parents», a lancé le syndicat des travailleurs des ateliers
Ibrahima  Camara