A l’instar de leurs co-réligionaires du monde, les fidèles musulmans de Guinée s’apprêtent à accomplir le quatrième pilier de l’islam, le jeûne. A quelques jours du mois saint de Ramadan, notre rédaction a rencontré un Imam pour parler des biens faits, des interdictions et des comportements que les fidèles musulmans doivent avoir pendant ce mois de pénitence et de bénédictions. Dans cet entretien, El hadj Mamadou Saliou Conté, premier Imam de la Mosquée de Simbayah, commune urbaine de Matoto, a tout d’abord rappelé qu’un bon musulman doit accueillir le Ramadan avec joie et remercié Dieu pour l’avoir donné la chance de voir ce mois et de jeûner. En plus, il doit abonner les mauvais comportements, multiplier la prière, la lecture du Saint Coran et les bonnes œuvres.
«D’abord on doit être content et fière encore de ce mois parce que imaginez le Ramadan passé nous étions avec beaucoup de nos amis dans les mosquées jusqu’à la fin. Mais aujourd’hui eux ne sont pas avec nous ils sont parti. Donc cela seulement on doit être fière et content et remercie Dieu. En plus avant le Ramadan on dois se préparer très bien mais pas pour aller acheter des sacs du riz ou des fruits mettre dans le frigos ou recharger canal regarder séries non pas ça mais c’est d’être prêt à abandonner toutes tes mauvaises habitudes, les mauvais comportements que tu savais que c’était pas bon il faut tout abandonner. Il faut multiplier des douaou, prier, lire le Coran multiplier le nom de Dieu a chaque fois», souligne t-il avant de mettre un accent sur les vertus du mois de Ramadan soulignant que tout musulman qui a coupé la parle avec son semblable ne doit pas jeûner.
«C’est le seul mois où il y a une nuit qui est plus que 1000 nuits. Donc toi qui jeûn tu auras ça mais c’est lui qui a coupé la parole avec quelqu’un n’a pas droit de jeûner. Parce le mois qui suit le Ramadan à parti du 15 de ce mois tous les dossiers seront remonté à Dieu mais c’est qui a coupé la parole avec quelqu’un son dossier ne va pas monter. C’est pourquoi coupé la parole avec une autre personne n’est pas bon», a-t-il déclaré
Ibrahima Camara