Marché de Matoto: des commerçants plaident en faveur de la diminution des prix des denrées de première nécessité

A quelques semaines du mois de Ramadan, des commerçants et vendeurs des denrées alimentaires se plaignent de la cherté du prix sur les différents marchés de Conakry. Une flambée qui suscite déjà beaucoup inquiétudes chez les citoyens lambdas qui tirent le diable par la queue. Pour touché du doigt à cette réalité, notre reporter s’est rendu au marché de Matoto ce lundi, 10 février 2025. D’après ses constats, les prix des denrées de première nécessité, fixés par le gouvernement en commun accord avec les commerçants sont pour le moment respectés. Malgré cela, des citoyens demandent un peu plus d’efforts de la part du gouvernement en procédant à la diminution de ces tarifs devenus insupportables pour les citoyens.
«Aujourd’hui nous allons dire Dieu merci parce que pour le moment rien a augmenté. Nous vendons bien ici les prix sont intactes et ça c’est très bon, nous ne voulons pas que les prix s’augmentent cette fois-ci sinon c’est pas bon pour nous sinon il n’y aura pas de marché. Et aussi nous voulons le rabaissement des prix avant le mois de Ramadan. Parce que chaque année à l’approche du Ramadan les prix sautent mais cette année nous voulons pas ça», a indiqué Kandjoura Cissé, vendeuse au marché Matoto tout en revenant sur les prix de quelques produits alimentaires pratiqués actuellement à Matoto.
«Aujourd’hui si nous prenons un sac de riz, le prix est fixé  par le gouvernement  à 340 mille GNF dans les marchés, l’huile est là mais c’est un peu chère, elle est vendue à 285 mille GNF et l’oignon à 180 mille GNF. Mais là où nous prenons à Madina c’est à 170 mille GNF nous venons revendre ici  pour gagner un peu sinon le prix n’est pas augmenté  et nous ne voulons  que ça augmente aussi», souligne Kandjoura Cissé
D’autres citoyens rencontrés ont demandé au gouvernement de prendre mesures pour accompagner les citoyens dans la période de pénitence qui approche à grande vitesse. Ceci, en procédant à la diminution des prix des denrées de première nécessité notamment le riz, le sucre, l’oignon, l’huile et tant d’autres produits de grande consommation en Guinée.
Ibrahima Camara