Depuis dans la soirée du lundi, 23 décembre dernier, ont constate une forte affluence dans plusieurs stations de services. Des motards, des conducteurs véhicules de transport et d’autres détenteurs d’engins sont massivement mobilisés pour s’approvisionner en carburant. Une situation qui laisse présager une pénurie de carburant dans la capitale Conakry. Une crise de carburant qui ne reste pas sans conséquence chez les détecteurs d’engins roulants qui se trouvent confrontés à d’énormes difficultés pour se procurer des produits pétroliers devenus rares dans la capitale. Pendant ce temps quelques vendeurs du marché noir profitent de cette pénurie pour spéculer sur le prix du litre d’essence. Dans certains endroits notamment à Kaloum, Gbessia, un litre d’essence est vendu entre 15 et 20.000 GNF sur le marché noir. Toute chose qui affectent dangereusement la mobilité des citoyens surtout des travailleurs qui ont du mal à rejoindre leur lieu de travail.
Cette crise de carburant suscite beaucoup inquiétudes parmi les citoyens. Si rien n’est fait dans les heures qui suivent pour rétablir l’approvisionnement régulière dans les stations de services, beaucoup de conducteurs risquent de garder leurs engins. Et cela au préjudice des pauvres citoyens qui se verront dans l’incapacité de vaquer à leurs occupations par faute de moyens de déplacement.
En attendant la communication de la SONAP les spectacles vont bon train sur le prix des produits pétroliers dans Conakry et les villes environnantes.
Rédaction