Ça fait aujourd’hui plus de 5 mois que 346 travailleurs de la société Albayrak Transport n’ont pas perçu leurs salaires. Selon le syndicat des travailleurs, la rupture du paiement des salaires a commencé le 16 Août 2024. Et depuis cette date, ils ont mené plusieurs démarches auprès de la Direction générale de la société et du département de tutelle qui sont resté sans succès. Jusqu’à présent ces conducteurs de Bus SOGUITRANS, contrôleur, racoleur et mécaniciens sont toujours sans salaire. Une situation qui a plongé les travailleurs dans la précarité insupportable pour la plupart d’entre eux. A en croire Ibrahima Sory Camara, secrétaire général du syndicat, beaucoup parmi eux sont aujourd’hui tombé malades d’autres ont perdus leurs enfants par manque de moyens. Face à cette situation, le secrétaire général du syndicat a exprimé ses vives Inquiétudes par rapport à leurs situation qui n’a que trop durée.
«Oui depuis le 16 Août dernier, soit 5 mois 5 jours aujourd’hui on n’est pas payé. Aujourd’hui beaucoup sont malades, certains sont délogés, d’autres se cachent de leurs concessionnaires a cause du non paiement de la location. Il y a même certains qui ont divorcé, perdu leurs enfants parce qu’ils n’avaient pas les moyens pour les soutenir, c’est comme moi. Mon enfant est tombé malade je n’avais pas d’argent pour son traitement il est décédé et je connais beaucoup de cas comme ça. Il y a un ami depuis l’ouverture des classes ,ses enfants ne sont pas partis à l’école jusqu’à présent. Alors c’est une situation qui nous inquiète maintenant. Quand on est parti voir le ministre des transports il nous a dit de se patienter de ne pas manifester ni faire des bruits ils vont envoyer des nouveaux bus mais jusqu’à présent on ne voit rien», a-t-il déclaré.
Poursuivant, le secrétaire général du syndicat a souligné que d’après la Directrice générale de la société Albayrak transport ce blocus serait dû au non paiement de la subvention par l’État qui constitue le budget de fonctionnement de la société. C’est pour cette raison, il a demandé au gouvernement de leur venir en aide.
«Les Turques disent qu’ils n’ont pas de budgets de fonctionnement, que le gouvernement doit payer leur subvention. Donc ils ont retiré les bus de la circulation et les mettre dans la cours. Ils disent que tant que le gouvernement ne paie pas leur budget il n’y aura pas de travail. C’est pourquoi nous demandons le gouvernement de nous aider. Nous sommes tous des pères de famille, mères de famille donc nous ne comptons que sur notre salaire mais s’il n’y a pas de travail c’est vraiment compliqué pour nous. Nous, on ne va pas manifester ni faire quelque chose d’abord mais nous demandons l’État de régler ce qui est entre lui et la société pour qu’on reprenne le travail parce qu’on souffre trop. On a rien actuellement, ayez pitié de nous», a lancé Ibrahima Sory Camara, secrétaire général du syndicat de Albayrak transport
Ibrahima Camara