Guinée: le Mouvement honneur et fidélité annonce une poursuite judiciaire contre la RTG

Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, 28 novembre 2024, les responsables du mouvement honneur et fidélité se sont insurgés contre la RTG qu’ils accusent d’avoir déformé le contexte et l’esprit du meeting que le mouvement a organisé le 23 novembre dernier à Telimelé. En tout cas a en croire Boubacar Siddighy Diallo, en lieu et place d’une restitution déontologiquement correcte, ce média du service public s’est permise de sortir leur élément de son contexte, de renverser l’ordre et la préséance sur la qualité des personnes présentes lors de l’activité et a vidé l’élément de son contexte. Une situation qu’il a déploré avec fermeté.
«Nous avons convié des organes de presse essentiellement la RTG. Nous avons été avec une équipe qui a couvert l’événement. Mais en lieu et place d’une restitution déontologiquement correcte, la RTG s’est permise de sortir notre élément de son contexte, de renverser l’ordre et la préséance sur la qualité des personnes présentes lors de l’activité et a vidé l’élément de son contexte. Si nous travaillons avec ce mouvement, nous communiquons nos activités dans le seul et unique but qu’on invite les médias pour relayer la bonne information, la vraie et la juste. Mais, si les médias prennent nos informations les tronquent, les transforment et vident les contenus quel message va aller aux populations civiles. Et c’est foncièrement dommageable pour notre cause et c’est pourquoi on n’a pas compris. Et malgré des réclamations faites depuis 48 heures, il y a eu des rediffusion encore qui ont distillé les mêmes contenus dont par les voies les plus autorisées de notre mouvement, nous vous disons que tout ce que vous avez appris sur la RTG est faux substantiellement et le contenu ne reflète pas le contenu des messages de ce pourquoi on a tenu le meeting. A Telimele il y a eu des discours, il y a eu des engagements, les gens ont exprimé ce pourquoi on a été et on a reçu le contenu des messages des gens de Telimelé. On leur dit quel était notre objectif, ils nous ont dit qu’elles étaient leurs préoccupations mais la RTG n’a pas sorti ça. Elle s’est lancée dans une autre l’angle peut-être dans agenda qui leur sont propre, nous déplorons cela et je crois que moi et mon équipe, nous trouvons cela inadmissible», a-t-il fustigé
Face à cette situation, le président du mouvement honneur et fidélité dont la vocation est de soutenir les autorités de la transition a indiqué qu’après concertation, ils exigent que la RTG corrige l’élément en remettant les éléments dans leur contexte. A défaut, le mouvement se réserve le droit d’ester la RTG en justice.
«Après concertation on se réserve le droit d’exiger à la RTG, pas de demander une doléance ni une faveur. On exige que la RTG corrige l’élément, remettent les éléments dans leur contexte, remette les personnalités qui y étaient, chacun dans son rang et qualité et publie par le même journal officiel. A défaut de quoi nous nous réservons le droit de faire prévaloir notre droit a ester en justice pour que la justice soit rétablie. On aurait compris que les simples communicants liés à des personnes font ça, on n’a pas de problème c’est de bonne guerre (…) Mais le principal organe d’information officiel de la République de Guinée qui incarne sa souveraineté en terme de communication d’information publique. Quand ils rentrent dans la sensure dans la désinfection ça terni l’image de la Guinée. Ce qui est sorti à la RTG ce n’est pas ce que nous avons fait à Telimelé. Il n’y a que des images qui étaient vraies tout le contenu était faux. Alors un journaliste ça sert à quoi si vous mettez les vraies images et le faux contenu, ça sert à quoi ? Ce n’est pas cette république que Général Mamadi Doumbouya aspire. Alors comme il est de notre devoir de remonter les problèmes de la base, nous allons aussi remonter les défaillances de la RTG pour qu’on essaye de nettoyer cette maison. Ça nous a fait honte, mais pour nous, la RTG a 48 heures pour remettre notre élément dans son contexte dans l’esprit de l’organisation sinon on va aller chez le juge et on va dire le bon droit», a déclaré le président du parti UMP
Facinet Camara