AG: le RPG arc-en-ciel regrette le silence de la CEDEAO sur la transition guinéenne 

Le RPG arc-en-ciel a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi, 16 novembre 2024 à son siège à Gbessia. Au cours de cette rencontre, plusieurs sujets d’actualité ont été abordés par les différents intervenants. Mohamed Lamine Danssoko, membre du bureau politique national du parti a axé sur intervention sur le mémo des forces vives de Guinée. Dès l’entame de ses propos, il a déclaré que la crise de confiance qui existe aujourd’hui entre les autorités de la transition et la classe politique ne peut pas garantir un retour apaisé à l’ordre constitutionnel. Ce pendant, il a exprimé son regret de constater que depuis plus de deux ans la CEDEAO reste silencieuse sur l’évolution de la transition guinéenne. Pourtant dit-il, le chronogramme de 24 mois qui tire vers sa fin a été fixé en commun accord avec cette institution. C’est pour cela d’ailleurs, il a demandé à la communauté internationale de se pencher sur le cas de la Guinée avant qu’il ne soit trop tard.

<Aujourd’hui nous sommes à plus de 3 ans depuis l’avènement du CNRD au pouvoir donc la prise d’un mémo à l’attention des autorités onusiennes n’est pas hasardeuse. Cette crise de confiance qui existe entre les autorités de la transition et la classe politique c’est quelque qui ne peut pas garantir un retour apaisé à l’ordre constitutionnel. Si donc les autorités onusiennes ont répondu à l’appel des autorités de la transition pour disent-ils tenter d’établir un fichier électoral. A notre niveau nous pensons que ce ne sont pas les élections qui sont d’actualité. Ce qui préoccupe la Guinée actuellement, c’est ce qui est confiné dans ce mémorandum. Le RPG arc-en-ciel reste déterminer pour le retour à l’ordre constitutionnel. Et vous le savez le chronogramme qui a été fait n’a pas été établi entre les forces vives de la nation et le CNRD. Le chronogramme a été concocté entre le CNRD et la CEDEAO. Nous regrettons que jusqu’à maintenant, plus de 2 ans, la CEDEAO n’a pas élevé la voix pour dire à mi-parcours qu’est-ce qu’on est en train de faire ? Et si l’ONU vient aujourd’hui pour nous c’est une occasion à saisir pour rappeler ce que nous avons toujours dit. Ce qui est dans ce mémo a toujours été adressé aux organisations internationales. Donc nous considérons aujourd’hui qu’elles sont informées. Et nous demandons à toute la communauté internationale de se pencher sur le cas de la Guinée maintenant. Il faut le faire maintenant pour ne attendre ce qu’on ne souhaite pas arrive>, a-t-il indiqué avant d’inviter les citoyens guinéens à rester mobiliser pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel en faisant recours aux moyens légaux.
<Nous sommes à 46 jours de la fin de la transition. Donc à l’attention de toute la population guinéenne de tous les citoyens guinéens la marche vers la fin de la transition c’est dans 46 jours. Et nous souhaitons que le peuple de Guinée, que tous les citoyens prennent conscience que c’est avec le retour à l’ordre constitutionnel que notre pays pourra aller de l’avant. Les autorités doivent savoir qu’une transition ne peut pas être une période normale tant qu’elle n’est pas normalisée de façon démocratique. Ce qui préoccupe le peuple de Guinée, ce n’est pas autre chose, c’est la fin de la transition. Nous appelons toute la population guinéenne à observer le calme, la sérénité, à privilégier la paix mais à lutter de façon légale pour le retour à l’ordre constitutionnel. Resserrer les rangs, de se mobiliser. Nous savons que ces mouvements de soutien ne serviront à rien>, a lancé Mohamed Lamine Danssoko
Facinet Camara