Le parti l’Alliance pour le renouveau et le progrès (ARP) a tenu son assemblée générale ce samedi, 26 octobre 2024 à son siège à Matoto. Lors de la rencontre le président du parti, Mohamed Nabé a abordé plusieurs sujets d’actualité notamment le respect du chronogramme de la transition. Davant les médias, le leader de l’ARP a exhorté le Président de la transition, Général Mamadi Doumbouya à prendre la parole pour lever l’équivoque sur le respect ou pas de la date du 31 décembre 2024.
<Le 31 décembre c’est la date limite de la transition en Guinée qui a été de façon consensuelle déterminée par la communauté internationale et les autorités de la transition. Si le 31 décembre ne peut pas être ténu de façon responsable avant le 31 décembre nous voulons que les autorités surtout le président de la transition se prononce pour nous dire pourquoi le 31 décembre ne peut pas être ténu? Et nous sommes tous des responsables nous avons des expertises qui vont nous dire quelles sont les raisons techniques qui montrent que le 31 décembre ne peut être ténu, pas des raisons politiques qui ne seront pas accepté par la population. Il faut que ça soit des raisons techniques>, a-t-il déclaré avant de renchérir en disant que si le 31 décembre n’est tenable, les autorités n’ont qu’à appeler tous les acteurs autour de la table pour définir ensemble un chronogramme consensuel qui sera accepté par tous.
<Si le 31 décembre ne peut pas être respecté pour X ou Z raison, pour des raisons techniques je pense qu’il faut le dire. Et de façon inclusive sans distinction sans exclusion je pense qu’il faut appeler tous les acteurs qui sont impliqués dans le processus électoral les partis politiques, les syndicats et toutes les parties prenantes pour qu’on s’assoit autour de la table pour voir comment est-ce que si le 31 décembre ne peut pas être respecté il faut ensemble qu’on puisse avoir un chronogramme concerté inclusif, un chronogramme consensuel qui sera accepté de tous pour les futures échéances électorales dans notre pays parce qu’on n’a pas besoin d’une autre crise encore>, a martelé le leader de l’ARP
Facinet Camara