Alors que plusieurs acteurs sociopolitiques exigent le respect des 24 mois de la transition fixés en commun accord avec la CEDEAO, l’union sacrée des forces vives de Guinée, lui demande l’ouverture d’une concertation nationale pour redéfinir le contenu de la transition. Selon Ibrahima Sory Diallo Coordinateur de l’union sacrée, cette concertation permettra à l’ensemble des sociopolitiques de revoir les dix points du chronogramme et de s’entendre sur la durée de la transition. Selon lui, les 24 mois fixés en commun accord avec la CEDEAO n’est plus tenable. Ainsi, la durée de la transition dépendra désormais du compromis qui résulterait de cette concertation nationale.
<Il y a eu un accord dynamique qui a été concocté entre la CEDEAO et la Guinée qui avait 10 points. Ce séjour, on a constaté que ces 10 points ne seront pas à terme d’ici le délai indiqué pour le retour à l’ordre constitutionnel le 31 décembre 2024. Pour ne pas attendre que le 31 décembre arrive et qu’il y ait d’autres velléités nous, nous venons entant que parti politique pour demander au CNRD d’inviter la classe sociopolitique à se retrouver autour d’une concertation pour discuter de son contenu. C’est le contenu de la concertation qui va définir le délai, elle va quand-même aboutir à un compromis. C’est le compromis dynamique qui va être désormais comme une charte qui va conduire le retour à l’ordre constitutionnel. C’est parce qu’on a compris qu’il y a des problèmes, on a demandé d’aller à une concertation pour requalifier, rediscuter le chronogramme de la transition. Dans la requalification il y a des points qu’on peut supprimer ou qu’on peut ajouter au contenu. C’est-à-dire on fait un compromis, ce compromis va permettre soit de dire le délai n’est plus tenable poussons pour deux jours, un mois poussons pour un an deux ans ou 3 ans etc… Ça dépend de ce qu’on va arrêter entre nous. Nous allons faire cette fois-ci une requalification positive qui va permettre à tout un chacun de se retrouver la-dans>, a-t-il déclaré
Facinet Camara