Elle débutée lundi 18 décembre 2023, cet atelier de renforcement des capacités des encadreurs pédagogiques des structures déconcentrées initié par le service national de la formation continue du personnel enseignant à travers le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. Cette formation a été subitement interrompu dans sa 3ème journée par la colère des participants qui ont exigés le payement intégral de leur per diem journalier et l’hébergement qui s’élève à un montant de 550 000 fg par jour et par participants.
Au total plus de 400 participants venus dans les régions de Boké, Labé, Kindia et le Grand Conakry prennent part à cet atelier de 5 jours à Kindia.
Très en colère certains participants interrogés expriment leur mécontentement.
« Comme chaque atelier, les informations financières doivent être donné à l’entame, ce qui n’a pas été le cas lundi sauf aujourd’hui ils nous parlent d’une somme maudite de 100 000 fg par participant comme per diem par jour des non-résidents. Ensuite l’hébergement dans les hôtels à 250.000 Gnf, chose qui nous plonge dans les difficultés. Donc, pour nous jusqu’à preuve du contraire dans le budget chaque participant à droit à une somme de 550.000 GNf. C’est pourquoi nous avons tous décidé de bouder la salle tant qu’on ne nous paye pas ce montant », nous confie un participant sous anonymat.
Et de poursuivre, « C’est que dès le depuis ils ne nous ont pas donner les feuilles de route, il faut qu’ils nous respectent un peu. Imaginer quelqu’un qui est venu de Labé ou bien de Boké, vous lui donnez 100.000Gnf par jour comment faire pour son retour avec cette crise de carburant qui est venu se greffer sur la conjoncture. Donc, nous avons décidé de bouder la salle et exiger le payement du montant qui est connu de tous. C’est un atelier national dont le budget a été élaboré avant son exécution sur le terrain. La formation ne s’achèvera pas tant que nos revendications ne soient prises en compte ».
Interrogé sur la situation, l’inspecteur régional de l’éducation n’a pas hésiter de faire la précision.
« J’ai reçu un budget de la part du directeur adjoint de la formation continue et le budget prend compte les frais de transports, l’hébergement et le per diem tout est clair dedans. J’ai écouté leur cri de cœur et j’ai remonté les informations au haut niveau. J’attends les instructions de la hiérarchie. Je crois que la situation se passe en ce moment à Faranah où le directeur général adjoint lui-même est en train de gérer de ce côté », précise Mamary Konaté, inspecteur régional de l’éducation.
Au dernière nouvelle, ces participants ne sont jamais revenus sur leur décision et ils sont rentrés dans leurs lieux de résidence.
Amara Sylla pour Kanianews