Ce jeudi 23 novembre 2023, a l’occasion de l’ouverture d’un atelier de formation des conseillers nationaux, l’union européenne n’a pas manqué de souligné qu’une partie de la population exprime des inquiétudes par rapport à la mise en œuvre du calendrier de la transition.
La cheffe de l’équipe gouvernance à la délégation de l’Union européenne en Guinée, Florina Costica, à évoquer des préoccupations des guinéens.
Elle dira « N’oublions pas que le but ultime d’une transition est de permettre la tenue d’élections crédibles, libres et transparentes, conformes aux obligations et normes internationales, pour un retour à l’ordre constitutionnel de manière apaisée. Votre rôle dans la préparation et le suivi du processus électoral sera essentiel », a-t-elle indiqué à l’assistance.
Et de poursuivre « Une fois de plus, je suis touchée par le professionnalisme et l’engagement personnel avec lesquels vous vous impliquez dans le travail complexe auquel le Conseil national de la transition est appelé. Permettez-moi d’être le porte-parole d’une certaine inquiétude qui s’exprime au sein d’une partie de la société guinéenne. Celle-ci attend aujourd’hui des avancées concrètes dans la mise en œuvre du calendrier de transition, à commencer par la Constitution. Je vous invite à prendre en compte ces préoccupations légitimes ».
Une communication qui n’échappera pas au président du conseil national de la transition.
Il ( Dansa Kourouma Ndlr) va répondre en ces termes « Madame la représentante de l’Union européenne, je suis très à l’aise que vous soyez aujourd’hui la porte-parole d’une partie de la population guinéenne. Je vous en remercie. Le CNT reste et demeure le meilleur porte-parole de la population guinéenne. Parce que, en effet, elle est composée de toutes les composantes sociales, politiques, culturelles et religieuses de notre pays. Vos interrogations nous les recevons avec beaucoup de bienveillance, mais nous en sommes conscients. Et quelle que soit votre motivation, vous ne serez jamais conscients plus que nous de doter à notre pays les bases d’une véritable démocratie ».
Dansa Kourouma poursuit, « les choses se feront au temps opportun. Ceux qui seront habilités à le faire le feront sur la base des normes requises en la matière ».