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Transition apaisée : Deux jeunes conseillers du CNT face aux sorties médiatiques du doyen Amadou Oury Bah, Premier ministre !

Deux jeunes membres du CNT, en l’occurrence Ahmed Tidiane Sylla de l’UFR et le juriste Sayon Mara du RPG/Arc-en-ciel, ont récemment interpellé le doyen politique Bah Oury, Premier ministre de la Transition, pour qu’il valorise son rôle de rassembleur et d’unificateur, en évitant les attaques inopportunes contre les organisations politiques sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels.
Ahmed Tidiane Sylla (en cravate sur la photo avec le juriste Sayon Mara) a interpellé Amadou Oury Bah sur la nécessité d’apaiser le discours politique lors de son passage devant le Conseil National de la Transition pour présenter aux conseillers sa lettre de politique générale. Il a également souligné que “pour une transition apaisée et réussie, un dialogue inclusif et sincère est nécessaire. Il est crucial de rassurer tous les acteurs des Forces vives pour les amener à la table des négociations. On ne peut prétendre être le garant du dialogue national tout en adoptant un discours qui exclut tout dialogue”, a-t-il notamment déclaré.
Quant au conseiller et juriste Sayon Mara, dans une tribune, il a affirmé que “lorsqu’on occupe le poste de Premier ministre dans une Transition comme celle que nous vivons en Guinée, il est primordial de chercher à concilier les positions pour parvenir à une solution positive. Les attaques inopportunes créent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Il est essentiel de se concentrer sur l’essentiel. La Guinée est notre patrimoine commun”, s’est-il sagement exprimé au Premier ministre Amadou Oury Bah.
Comme quoi, sagesse n’est pas toujours liée à l’âge, comme le souligne William Shakespeare dans “Jules César” : “Parfois, la jeunesse est plus sage que la vieillesse, et souvent une tête chenue abrite un cœur insensé.”
Mais de là à considérer comme dans “Le dernier des Mohicans” que “Magua a la haine dans son coeur ” serait tout de même exagéré dans les relations entre jeunes et vieux.

 

Abdoulaye Sankaran