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Conakry: Découverte macabre d’un corps à Gbessia port 1

Dans la matinée de ce mercredi, 11 juin 2025, le quartier Gbéssia port 1 a été secoué par la découverte d’un corps d’une dame d’une trentaine d’années. Une découverte macabre qui suscite des inquiétudes et des interrogations sur les circonstances réelles du drame. En attendant le rapport de l’autopsie, beaucoup de citoyens évoquent la thèse de la drogue Kush. Le chef de quartier de Gbéssia port 1, Ibrahima Sekou Camara parle d’un dépôt de corps dans sa juridiction.
«Ici ce lieu on connaît  jamais une scène de violence depuis avant nos parents. Donc cela veut dire que ce corps à été transporté ailleurs pour venir déposer ça ici. C’est une femme âgée d’une trentaine d’années mais qui n’est pas de ce quartier et elle n’est pas connue aussi par le public. Quand on a decouvert on a retrouvé la victime déposée à l’angle avec un drap de lit, elle a été déposée avec un drap de lit, avec une casquette aussi qui était à côté, au fait qu’elle peut appartenir à la personne qui est venue déposer la victime. Parce que vu qu’on a retrouvé la victime avec un drap et sans chaussure, cela nous prouve à suffisance qu’elle a été déposée. Elle a été enrobée dans le drap sans chaussure, à côté, rien. Donc, cela prouve vraiment à suffisance qu’elle a été déposée par un inconnu.  Et c’est la toute première fois que cela se produit à Gassia, c’est la toute première fois, à ma connaissance», a-t-il indiqué
Poursuivant, le Chef de quartier de Gbessia port 1 a indiqué que la victime n’est pas citoyenne de son quartier, soulignant que le corps aurait été transporté par des inconnus. Aucune pièce d’identité n’a été aussi retrouvée sur le corps.
«Elle n’est pas de ce quartier mais il y a certaines personnes qui viennent voir son visage et qui ont une reconnaissance sur elle de passage. Donc la voyait de passage de temps à autres. Mais on ne sait pas d’abord jusqu’à présent d’où elle venait et d’où elle partait. Mais de passage quand même, elle a été remarquée par certains citoyens. D’après ce qu’on aurait appris, elle n’est pas à 100% stable. Elle doit avoir une dépression mentale», souligne t-il
Le Directeur general de la police  Technique et scientifique, Colonel Mohamed N’yaye a révélé que d’après le constat, aucune trace de violence ou de blessure sur le corps de la victime. Il a toute fois indiqué qu’il revient à la médecine légale de déterminer les causes réelles de sa mort.
«Il s’agit d’une jeune dame, mais qui n’est pas connue dans le quartier. Apparemment, ils se sont levés très tôt le matin et  trouver le corps sur le chemin public. Alors, ils ont appelé les autorités et informé le procureur. Il nous a intimé de venir rapidement sur le lieu pour examiner la situation. Après le constat, en principe, nous, on ne peut pas faire la conclusion parce que le corps est apparemment touché. Il n’a aucune trace de violence, c’est une personne qui n’est pas maltraitée, qui n’a pas de blessures. En principe, c’est la médecine légale qui va faire un examen complémentaire pour pouvoir déterminer la cause du décès. Maintenant là, on a quelques fringues de corps déposées à l’hôpital national Donka pour l’examen, en tant qu’on produit un rapport sur la cause du décès», a-t-il
Par ailleurs, le Directeur général de la police technique et scientifique a laissé entendre que le décès serait lié à la consommation de la drogue Kush.
«Effectivement, c’est lié à la consommation de drogue Kush parce qu’on voit qu’il y a une couche blanchâtre. Et nous constatons également qu’il y a une partie du nez qui manque. Il y a des traces également. Et il n’y a aucun sevis corporel sur le corps. Ce qu’on a vu là, c’est les traces des rongeurs. Mais  puisque c’est un fait qui est référent au décès», précise
Face à ce drame, l’officier de police a exprimé ses vives inquiétudes par rapport à la montée en puissance de la consommation de Kush le long des bordures de mer. Il a ainsi invité les autorités à prendre leur responsabilité pour éradiquer ce phénomène qui prend de l’ampleur en Guinée.
«On a remarqué qu’à Conakry, tout au long des débarcadères, tout au long des corniches, au bordure de la mer, les enfants ont érigé des baraques, où ils s’invitent pour boire et consommer de la drogue, communément Kush. C’est vraiment inquiétant, il faut que les autorités prennent des dispositions contre ce fléau», a-t-il lancé
Ibrahima Camara