Fête du travail: Kemo Mali Fofana demande la protection sociale pour les victimes de l’accident de travail
La classe ouvrière guinéenne a célébré ce jeudi, 1er mai 2025, la journée internationale du travail à travers une grandiose cérémonie organisée au stade Général Lansana Conté de Nongo. La rencontre a mobilisé plusieurs structures syndicales parmi lesquelles figurent le syndicat national des enseignants de Guinée (SNEG). A cette occasion, son 2ème secrétaire général adjoint chargé du préuniversitaire des conflits et négociations s’est a fait une invite à l’État et au patronat guinéen. Kemo Mali Fofana a demandé à ces entités à continuer à œuvrer dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et à accorder la protection sociale aux victimes des accident de travail.
«C’est encore demander au patronat de toujours continuer à œuvrer dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants de façon générale. Et comme vous l’avez évoqué, tous ceux qui sont réunis ici en train de fêter, ils sont là grâce aux enseignants. C’est grâce aux enseignants que toutes les autres corporations existent. Donc l’appel, c’est une invite aussi de la protection sociale envers tous ceux qui ont été victimes de l’accident de travail. Et ceux qui ont tiré leur révérence en exerçant ce qu’ils aiment de plus qui est le travail», a-t-il lancé avant d’inviter également les enseignants à se donner la main afin de pouvoir mieux se battre pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
«Donc l’appel, il est simple, c’est d’inviter tous les enseignants de façon générale à se donner les mains pour qu’on puisse continuer ensemble à défendre l’amélioration de nos conditions de vie et de travail. Aux enseignants de Guinée, c’est de resserrer les rangs, la ceinture et de faire confiance au SNEG. Le SNEG, c’est le Syndicat National des Enseignants de Guinée qui a prêté serment de servir seulement que l’éducation de façon générale. C’est-à-dire l’enseignement préuniversitaire, l’enseignement technique, la formation professionnelle et de l’emploi. Et nous allons tout faire pour défendre les enseignants et défendre le travail. C’est de continuer à travailler. Ceux qui sont dans les classes, nous savons que c’est très dur de faire confiance au syndicat. Nous allons nous battre pour amélioration de leurs conditions de vie et de travail», a-t-il indiqué
Le 2ème secrétaire général adjoint chargé du préuniversitaire des conflits et négociations du SNEG a également annoncé que sa structure est en train de travailler sur une plateforme revendicative qui sera déposée à qui de droit.
«La seule chose que nous défendons c’est comment améliorer la situation des enseignants qui sont en situation de classe, ceux qui sont malades, ceux qui sont décédés en exerçant ce travail. Donc une plateforme est en train d’être écrite, rédigée et le moment opportun, on va déposer à qui de droit», souligne Kemo Mali Fofana du syndicat national des enseignants de Guinée (SNEG)
Facinet Camara