Soutien à la candidature du Général Doumbouya: Mohamed Lamine Camara (MOLAC) annonce la création d’un grand mouvement

Connu très mobilisateur au temps de l’ex président Alpha, le jeune dynamique Mohamed Lamine Camara président du mouvement (MOLAC) veut encore mettre en place un mouvement de taille pour soutenir et promouvoir les acquis du CNRD mais aussi soutenir la candidature du président général Mamadi Doumbouya aux élections présidentielles prochaines. C’est une annonce qu’il a faite ce jeudi, 09 avril 2025 lors d’un entretien avec notre rédaction.

Bonjour Mohamed Lamine Camara, à travers votre mouvement MOLAC, vous avez soutenu la candidature du président Alpha à l’époque qui lui a conduit au 3ème mandat. Aujourd’hui quelle est la position de votre Mouvement rapport à la candidature du Général Mamadi Doumbouya?

Mohamed Lamine: Bon, tout le monde me connaît dans ce sens. Je n’ai jamais affiché ma position par rapport au soutien d’un parti politique ou peut-être d’une mouvance, de la mouvance.

J’ai toujours été d’une position centrale pour être assez critique par rapport à ce qui se passe et apporter des solutions. Et c’est pour moi une première fois de m’afficher haut et fort et en parlant haut et fort et en montrant à tout le monde que moi, cette fois-ci, j’ai décidé de faire chemin avec l’équipe du Général Mamadi Doumbouya. Et donc, c’est vrai, c’est clair, c’est sans ambiguïté, je suis avec la mouvance, je soutiens la candidature du Général Mamadi Doumbouya parce que j’ai mes preuves, j’ai mes convictions.

Mohamed Lamine: D’abord, je suis de cette génération nouvelle qui croit que la prise de responsabilité du Général Mamadi Doumbouya au 5 septembre 2021 a été une façon de sauver les Guinéens. Vous savez, le gouvernement dessus, le régime dessus était à une phase de sa gouvernance où, si ce n’était pas ce coup d’État, c’était un soulèvement populaire qui allait réclamer purement et simplement le départ du professeur Alpha Condé et de ses éléments. Donc, la venue du Général Mamadi Doumbouya à travers l’événement du 5 septembre a sauvé les Guinéens. Vous savez combien de fois si c’est de telles demandes, de tels mouvements populaires qui demandaient le départ d’un parti au pouvoir. Ça fait beaucoup de répression dans le sang, ça fait beaucoup d’arrestations et généralement, ils ne partent même pas. Mais du côté des réclamants, il y a beaucoup de victimes. Donc, il nous a sauvés alors de ces guéguerres. Et donc, lui, il a pris ses responsabilités. Si d’ailleurs il n’avait pas fait, quelqu’un d’autre allait faire à sa place. Alors, lorsqu’il vient, la population réclamait, souffrait des maux. Il va donc être très rapidement la solution à une grande partie de ces maux-là. Moi, je dis que si ce n’était pas le bilan très lourd que le Général Mamadi Doumbouya a hérité de l’ancien régime, aujourd’hui la Guinée serait à une autre étape avec plus de croissance, avec plus d’actions réalisées que ce qui a été déjà fait imaginer. Vous voyez les voiries, le paysage guinéen commence à changer. Avant, si les recettes ici des mines étaient empochées par une minorité de la population et si c’était seulement les entourages du président du régime déçu qui avaient les secrets de ces rentrées de recettes minières, aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Simandou vient de nous montrer tout le contraire de cela parce que chaque jour, nous voyons des images, des installations qui seront quand même à l’avantage de la Guinée. C’est pourquoi j’appelle tous mes frères et tous les compatriotes à être dans l’esprit de Simandou 2040.

 Alors, au-delà de ça, nous avons toujours clamé, nous avons toujours pleuré, nous avons toujours réclamé qu’il faudrait que les jeunes soient aux affaires. Il y a donc eu pendant longtemps un conflit intergénérationnel entre les plus anciens et les plus jeunes par rapport à l’occupation des grands postes au niveau de l’État. Mais le CNRD est venu avec la solution comme quoi avec le CNRD, il n’y a pas une école d’expérience. Aujourd’hui, vous voyez le dynamisme qui se trouve dans l’administration publique et privée. Presque tout est rajeuni, tout est rajeuni, sauf les gens qui ne sont pas inscrits dans l’esprit du président de la République. Donc, nous sommes dans une nouvelle tendance, dans une phase d’intégration où la problématique emploi-jeune crée un problème. La Banque mondiale en 2024-25 l’a dit que dans quelques années, plus de 1,2 milliard de jeunes seront sur le marché de l’emploi à travers le monde. Alors, ça c’est une bombe à retardement. Quiconque prend des dispositions pour les Guinéens dans ce sens pour que cela ne se sente pas beaucoup en Guinée aurait aidé les Guinéens. Les autres problèmes d’ordre micro ou macro vont se résoudre. Nous sommes dans une transition avec des incertitudes. Si le monsieur a pu faire tout ça, le président pragmatique a pu faire tout ça, je me dis que dans une situation normale où la Guinée a des recettes à travers la voie multilatérale, la voie bilatérale et que tous les éléments à l’interne ne constituent plus de frais à son développement, je crois qu’il peut amener la Guinée plus loin que nous espérons. C’est pourquoi j’appelle tous les autres Guinéens à se mettre dans l’esprit de la vague de mouvement Doumbouya ou rien.

Parce que c’est un président jeune d’abord, c’est un président pragmatique, c’est un président visionnaire, c’est un président qui aime la Guinée. Le jour que le général Mamadou Doumbouya cessera d’être ce qu’il est, on deviendra cette voix critique au péril de tout, on va l’attaquer et on lui dira que non. Et je crois bien qu’il est ce président qui a dit lui-même qu’on doit se regarder en face pour se dire la vérité. L’essence de la vérité, on le dira. Mais pour le moment, la façon dont il va, nous nous sommes d’accord, nous aimons. Pour ceux qui croient que la liberté d’expression a été offusquée, moi je ne trouve pas cela vrai.

L’État est vraiment dans ses droits d’encadrer la liberté d’expression à une période de transition où il y a l’incertitude, où les tensions politiques sont très élevées. Donc voilà un peu mes preuves, voilà un peu mes remarques qui me poussent à aller vers le général Mamadou Dumbuya. Surtout le côté employabilité des jeunes.

Mohamed Lamine: Mais c’est clair et net, je vais créer un mouvement, ça c’est clair et net. Vous savez, moi j’ai un programme, un programme d’aide aux différents mouvements de soutien du Général Mamadi Doumbouya. D’abord j’ai commencé par la voie intellectuelle. Aujourd’hui, je me dis que la voie intellectuelle touche beaucoup plus de personnes en peu de temps qu’un mouvement de soutien. Par exemple, quand je mets certaines tribunes où je parle du Général Mamadi Doumbouya, ou des tribunes en sa faveur, je touche parfois 11 000 personnes. Il est difficile aujourd’hui de réunir 11 000 personnes.

Vous voyez, ce sont des actions qui ne se voient pas vite, mais pourtant qui touchent beaucoup plus de personnes comme élément de soutien, comme action de soutien au Général Mamadi Doumbouya, que la possibilité de regrouper des gens. C’est moins coûteux, mais c’est plus efficace. L’autre élément, c’est que j’ai écrit aussi un livre intitulé « Pourquoi le choix ? »

Entretien réalisé par Ibrahima Camara