Depuis plusieurs semaines, la mairie de Kindia est secouée par des tensions liées à l’installation des présidents de quartier et de district. Le président de la délégation spéciale de Kindia, Elhadj Djanko Cissé, affirme avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour que ce processus se déroule dans l’harmonie. Cependant, il se retrouve confronté à des blocages administratifs qui l’empêchent de finaliser la mise en place des autorités locales.
D’après Elhadj Djanko Cissé, sa méthode visait à garantir une représentativité légitime des quartiers.
« Au départ, j’avais demandé à tous les quartiers de me fournir des listes dans l’harmonie. Je n’ai rien imposé, et les quartiers ont répondu valablement à ma demande », a-t-il expliqué.
Les listes soumises devaient être validées par les imams, les représentants des jeunes et des femmes afin de garantir un consensus local. Grâce à cette approche, 30 quartiers sur 33 ont pu voir leurs représentants installés. Cependant, pour trois entités — Bokaria, Ferefou 1 et Koliady 2 — des changements de noms ont été opérés après validation, ce qui a provoqué des contestations et paralysé le processus.
Face à cette situation, le président de la délégation spéciale a adressé des correspondances au préfet et au gouverneur afin d’obtenir une solution.
« J’ai informé ma tutelle à travers deux correspondances, mais jusqu’à présent, j’attends une réponse pour rétablir l’harmonie dans ces quartiers », a-t-il précisé.
Elhadj Djanko Cissé espère une intervention rapide des autorités pour débloquer la situation.
« Si les rênes du pouvoir peuvent nous aider, cela nous permettra de régler définitivement ce problème », a-t-il ajouté, appelant au dialogue pour éviter que la crise ne s’enlise davantage.
En attendant une réponse des autorités, la population de Kindia reste dans l’incertitude quant à l’issue de ce processus électoral local.
Toupsib depuis Kindia