États-Unis: Donald Trump revendique la victoire à la présidentielle
Donald Trump est donné en tête dans la course à la Maison Blanche face à Kamala Harris et pourrait devenir le 47e président des États-Unis.
Ce qu’il faut retenir
► Selon les projections de médias américains, le républicain Donald Trump est donné vainqueur. Il a revendiqué ce mercredi 6 novembre « une victoire politique jamais vue » aux Etats-Unis, lors d’une prise de parole à l’issue du scrutin à West Palm Beach, en Floride, et alors que la chaîne Fox News l’a proclamé vainqueur.
► Pour la première fois en quatre ans, les républicains sont majoritaires au Sénat. Grâce à leur victoire en Virginie-Occidentale et dans l’Ohio, le parti de Donald Trump est garanti de contrôler au moins l’une des deux chambres du Congrès l’an prochain.
► Sur notre carte interactive, retrouvez les résultats en temps réel, État par État.
10h00 : « Dieu avait d’autres projets pour moi, Dieu voulait que je sauve les États-Unis »
L’ex et futur – a priori – président, le dit : « Il a gagné ! » Il a gagné une victoire, pas seulement une victoire, une victoire absolument massive, rapporte David Thomson, notre envoyé spécial au QG de Donald Trump, à Mar-a-Lago, en Floride. Il revendique le Sénat, il revendique la Chambre, il revendique le vote populaire, c’est un séisme, c’est une victoire telle que personne ne l’avait vue venir, personne ne s’y attendait. « Les promesses ont été faites, les promesses seront tenues », a promis Donald Trump, qui est monté sur scène avec son ami Dana White, le chef de l’UFC, le championnat d’arts martiaux mixtes aux États-Unis. Il a promis aussi de confier les rênes de la santé aux États-Unis à Robert Kennedy junior, le neveu complotiste et anti-vaccin du président décédé
JFK. Et puis, promesse tenue aussi en matière d’immigration, il a promis d’appliquer sa politique très dure, plus grande expulsion de l’histoire des États-Unis.
Un Donald Trump qui est monté sur scène avec l’ensemble de sa famille, au grand complet, même ceux qui n’ont pas fait campagne pour lui, comme sa fille et son gendre Jared. Et puis, une foule absolument galvanisée, presque religieusement galvanisée d’ailleurs. Donald Trump n’a pas manqué de rappeler que, selon lui, le 13 juillet 2024, lors de sa première
tentative d’assassinat : « Dieu m’a épargné », a-t-il dit, parce que « Dieu avait d’autres projets pour moi, Dieu voulait que je sauve les États-Unis ».
09h45 : Meloni félicite Trump et loue l’alliance « inébranlable » entre l’Italie et les Etats-Unis
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a loué ce mercredi l’alliance « inébranlable » entre l’Italie et les Etats-Unis, félicitant le « président élu Donald Trump » qui a revendiqué la victoire. « En mon nom et au nom du gouvernement italien, les plus sincères félicitations au président élu des Etats-Unis Donald Trump. L’Italie et les Etats-Unis sont des nations « soeurs » liées par une alliance inébranlable, des valeurs communes et une amitié historique. C’est un lien stratégique que, j’en suis convaincue, nous renforcerons davantage encore », a-t-elle écrit.
09h35 : Réunion des ministres de la Défense français et allemand
Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius rencontrera son homologue français Sébastien Lecornu ce mercredi à Paris après la victoire revendiquée par Donald Trump à la présidentielle américaine, a annoncé le ministère français des Armées. Les deux hommes doivent se retrouver au ministère à 18h30 (17h30 TU), selon cette source. Ce matin, lors d’un entretien, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron ont convenu de se « coordonner étroitement » au sujet des élections américaines, selon le porte-parole du gouvernement allemand à l’AFP.
09h20 : « La campagne de Kamala Harris a été un vrai désastre »
Analyse de Pierre Gervais, historien, professeur de civilisation américaine à l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3 et chercheur au Centre de recherches sur l’Amérique du Nord.
08h20 : La Pennsylvanie, l’État clé des États clés, remportée par les républicains
La tendance est donc confirmée alors qu’il reste 5% des bulletins de vote à dépouiller, mais la tendance est irréversible, expliquenotre envoyé spécial Achim Lippold en Pennsylvanie. L’agence Associated Press a donc donné la Pennsylvanie gagnante pour Donald Trump, qui remporte donc cet État clé. « The big price » des sept « swing states » qui étaient à pourvoir. Il rejoue sa victoire de 2016 où il avait ravi cet État aux démocrates pour la première fois depuis un certain moment, c’était Hillary Clinton à l’époque, et il fait encore mieux qu’en 2016. Il l’emporte avec, si ça se confirme, après le dépouillement de tous les votes, un écart beaucoup plus important qu’en 2016.
« Je me sens vraiment très bien, témoigne Kristo Kakamo, une électrice républicaine du comté de Washington. On s’est tellement battu pour cette victoire : on a fait du porte-à-porte, distribué des tracts, des formulaires de demandes de vote par anticipation, que l’on a remis aux républicains comme aux démocrates. À mon avis, ce ne sont pas uniquement les électeurs républicains qui ont voté pour Donald Trump, mais aussi des indépendants et des démocrates. Certains démocrates n’en pouvaient plus de la situation dans laquelle se trouve notre pays. Le gouvernement nous a emmenés dans une direction que nous refusons ; ils voulaient changer ce que nous sommes. Mais l’Amérique fonctionne d’une certaine manière, et c’est pour cela qu’elle attire autant de gens. Nous sommes un pays incroyable, je suis tellement fière ce soir, ça ne pourrait pas aller mieux. »
Rfi