C’est au lendemain de la manifestation pour la libération de la presse et la restriction de l’internet, organisée par le Syndicat Professionnel de la Presse de Guinée le 18 janvier dernier, que le secrétaire général du SPPG a été arrêté par la brigade de recherche de Kipé et qui devrait répondre devant les juges du tribunal de Dixinn ce lundi 22 janvier 2024. Une situation que le secrétaire général du bureau régional du SPPG condamne l’arrestation des journalistes qui étaient mobilisés pour défendre leur droit.
Interrogé par notre correspondant régional, Aboubacar waye Touré, dénonce cet énième agissement des autorités aux hommes de médias.
« Les actions sont envisagées, pour le moment, il reste à définir quelles actions mettre en prioritaires. Mais ce qui reste clair, le SPPG ne va pas rester bras croisés sans réagir. Ce que nous avons commencé, c’est une lutte que nous devrons mener parce que nos devanciers l’ont fait et nous, nous avons pas vraiment le droit de laisser cette liberté aujourd’hui bafouée par une autorité militaire, qui normalement doit conduire à terme cette transition au lieu de s’attaquer à la presse. Donc pour votre réponse, des actions fortes seront menées», déclare Aboubacar waye Toure.
Selon lui, des actions fortes seront mener les jours prochains à kindia pour la libération de nos confrères.
« Notre lutte, c’est une lutte pour la liberté de la presse et cette liberté va au-delà de l’intérêt même de l’employé ou de l’entreprise donc, il faut qu’on maintient ce rôle là et qu’on amène les décideurs à nous respecter dans le notre travail que nous faisons. Aujourd’hui on a pas cette mobilisation qu’on aurait espéré mais rien n’est trop tard. Et je pense que cela va au-delà du SPPG, donc ça doit être une lutte commune. Nous on pense que chacun de son côté peut accompagner cette lutte pour la cause des médias. Nos confrères de kindia, il faut qu’on soit en alerte. Car dans les jours à venir, il y aura des consignes pour une mobilisation et nous aurons à déterminer les différentes actions à mener donc nous comptons sur la solidarité et l’engagement de tous les hommes de médias de kindia pour exprimer notre solidarité à nos confrères de Conakry et surtout réaffirmer notre engagement à sauvegarder la liberté de la presse qui est une fois encore un acquis obtenu de longue lutte menée par les anciens», a-t-il lancé.