Kindia: les conducteurs de tricycles tirent la sonnette d’alarme
Conduire les tricycles est devenue aujourd’hui l’une des activités phare des jeunes diplômés sans emploi de Kindia.Une manière pour ces jeunes qui peinent à trouver un premier emploi, à subvenir à leur besoin quotidien.
Cependant, ils sont nombreux ceux qui sont confrontés au problème des pièces de rechange qui sont très chères et dès fois de la chinoiserie. A cela s’ajoute la tracasserie policière, le manque de client entre autres. Rencontré le secrétaire général adjoint du syndicat des conducteurs de tricycles relève des difficultés dont ils sont confrontés.
« Nous avons beaucoup de difficultés d’abord, le prix des pièces sont aujourd’hui très chère, par exemple le pneu, on achète à 35.0000 Gnf dont l’espérance de vie est d’un mois. Il y a d’autres pièces qu’on ne retrouve plus dans le marché depuis que l’État a suspendu l’importation des pièces. Vraiment cela nous impacte beaucoup ce que nous utilisons ne sont pas de qualité. Ensuite, la crise du carburant a fait qu’on ne travaille pas comme avant, parce qu’un bon nombre de nos clients sont des élèves, les étudiants et les citoyens de Foulaya mais vu la fermeture des cours on n’arrive pas à payer la recette. Plusieurs d’entre nous sont mariés, diplômés et nous dépendons de cette activité. Vraiment nous demandons aux autorités de nous aider à réglementer notre secteur, mais aussi nous aider contre la tracasserie policière qui nous fatigue beaucoup. Imaginez, si depuis le matin vous n’avez eu que 100.000 Gnf ou150.000f Gnf et qu’un policier t’arrête banalement pour te réclamer 30.000 Gnf ou 50.000 Gnf, alors que la recette varie entre 200.000 Gnf jusqu’à 250.000 Gnf », a expliqué Mohamed Lamine kaba.
Amara Sylla pour kanianews.com