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« Syli National de Guinée, le refuge des bannis d’ailleurs » (Mathé Bah)

Kaba Diawara en faisant venir auprès de lui comme adjoint du Syli en route pour la CAN le malien  Fousseni Diawara démontre-t‐il à l’opinion que l’equipe nationale de Guinée est et reste sa chasse gardée en attendant la fin de son contrat ?

Avec cet acte posé, nombreux footbollogues vous diront oui sans se tromper. Un adjoint debarqué du navire des Aigles du Mali après la dernière CAN aujourdhui repêché pour juste participer à la biennale du foot africain et amasser des billets de banque issus du contribuable guinéen. Comme si des talents manquaient dans ce pays pour le seconder en Côte d’Ivoire. Qu’elle insulte pour ses nombreux entraineurs locaux détenteurs de diplômes leur permettant d’être dans ce staff du Syli ? De toute l’histoire du football malien, y’a-t‐il eu un guinéen nommé comme adjoint à la tête des aigles du Mali, envie juste de le savoir. Mon coeur saigne avec ce déshonneur que Kaba Diawara inflige à toute une corporation en symbiose avec un ministère des sports gérés par un chef aux multiples déceptions. J’ai hâte de savoir en quoi un entraineur adjoint debarqué de sa selection avec son sélectionneur d’alors Mohamed Magassouba  pourrait bien apporter à une autre sélection malade de son sélectionneur, le dernier match face au Botswana en éliminatoires du mondial 2026 en dit long.

Malheureusement en lieu et place de veritables tactico‐ techniciens pour la 34eme Coupe d’Afrique des Nations de football, ce sont deux consultants d’une chaîne etrangère qui seront les commandants de bord du Syli National, ah le complexe guineen !

A beau mentir celui qui vient de loin, vivement la CAN pour mettre fin à ce bazar tenu desormais par un homme qui poursuit sa descente aux enfers.

Mathé Bah